Au Rojava, des graines pour semer l’espoir
Entre guerres, crise écologique et dépendance à l’importation, les habitants du nord-est syrien redonnent vie aux semences paysannes afin de retrouver autonomie et dignité.


Entre guerres, crise écologique et dépendance à l’importation, les habitants du nord-est syrien redonnent vie aux semences paysannes afin de retrouver autonomie et dignité.
Alors que l’actualité du Proche-Orient se fait toujours plus meurtrière, une information a fait peu de bruit : le PKK, parti des travailleurs kurdes en guerilla contre l’État turc depuis 40 ans, a fait le pari de la paix en déposant les armes. Sans pour autant de renoncer à la lutte politique, ses partisans revendiquent à la fois le respect des droits du peuple kurde, et la mise en œuvre du confédéralisme démocratique, système autogestionnaire, féministe et écologique. Dans notre numéro de septembre, nous avons voulu donner de la place à des voix kurdes, syriennes, turques, de personnes vivant ici ou là-bas. Semences locales au Rojava, pratique du confédéralisme démocratique à Marseille, rencontres avec des Syriens réfugiés en France, portrait d’une jeune chanteuse kurde emprisonnée en Turquie…
On les croise souvent l’été : les artistes de rue. Celles et ceux qui jouent dans des espaces « non dédiés », qui viennent chez le public . Comment font-ils ? On ne vous dévoilera pas leurs « trucs », mais le travail qu’ils abattent tout au long de l’année pour nous faire sourire, pleurer, réfléchir. Les artistes, mais aussi les techniciens, les salariés des compagnies, les organisateurs de festivals, les bénévoles … Toutes celles et ceux qui font que la magie opère.