À qui appartient la Maison commune ?
À toutes et tous ! En 2020, une coopérative a été créée pour racheter le bâtiment qui appartenait à l’usine. Cette coopérative réunit la MJC, l’association Graines de cultures, le journal L’âge de faire… et 130 autres personnes, associations et entreprises qui ont acheté une ou plusieurs parts sociales (30 euros la part). La Maison commune est donc une propriété collective. Un lieu où chacun et chacune peut se sentir chez soi. En l’occupant et en la rénovant, nous avons voulu en faire un bien commun.
Qu’est-ce qu’on y fait ?
On y travaille, dans les bureaux. On y fait des réunions, des formations, des fêtes, des expositions, des concerts, des ateliers de couture, de peinture et de cuisine, des débats, des repas, des soirées jeux… On peut amener ses épluchures au composteur de quartier, et jardiner. On y prépare le festival Regarde sous tes fenêtres. On y invente et accompagne de nouveaux projets, comme : Comm’une bouteille, filière locale pour collecter et laver les bouteilles en verre, une future cantine solidaire… et toutes les initiatives que vous voudrez porter !
C’est quoi toute cette paille ?
Nous avons réalisé, en chantier participatif, une isolation par l’extérieur en bottes de paille. La paille est un matériau local, écologique… En organisant ce chantier avec plusieurs acteurs de la filière, nous avons contribué à faire avancer une technique expérimentale de fixation des bottes de paille.
Qui paie les travaux ?
Pour l’achat et la rénovation, nous avons emprunté à la banque. Des personnes nous ont aussi fait des prêts sans intérêt, pour soutenir la coopérative. Nous avons obtenu une subvention Leader (Europe, Département et Région) qui finance une partie de l’isolation des façades. Le reste de notre budget provient des souscriptions (des personnes qui ont pris une ou plusieurs parts sociales), des dons, et des loyers que paient L’âge de faire, la MJC et Graines de cultures. Nous louons aussi les salles à la journée ou à la demi-journée. Notre budget n’est pas bouclé, nous sommes toujours à la recherche de soutiens financiers !
Faut-il mettre des sous pour participer ?
Non ! La Maison commune est un lieu ouvert. Vous pouvez y passer du temps et vous investir dans la vie du lieu, que vous soyez ou pas membre de la coopérative. Vous pouvez passer nous voir et nous parler de vos envies, propositions, idées…
Et si je veux rejoindre la coopérative ?
Il suffit de remplir un bulletin de souscription, et de nous l’envoyer avec le règlement correspondant (30 euros la part).
Comment savoir ce qu’il se passe à la Maison Commune ?
Si vous habitez dans le coin, passez nous voir ! Et pour recevoir notre lettre d’info par courriel, écrivez-nous à maisoncommune@mailo.com
4 commentaires
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bonjour et merci de votre commentaire. En fait toutes les réponses à vos questions se trouvent dans notre dossier papier 188 de 6 pages consacré à la construction en paille. Amitiés.
Vu la vidéo de l’isolation paille. Comment dire… C’est très bien d’être passionnée mais…
La paille n’est pas un produit transformé, certes même si le passage du grain à la paille ne s’est pas fait d’un coup de baguette magique. Mais pour la transformation de la paille sur pied en bottes de pailles il y a bien un travail mécanique de la botteleuse. Il faudrait donc développer pour mieux asseoir cet argument du bilan carbone (énergie de transformation, transport, énergie sur la chantier…)
“la paille a aussi l’avantage d’être un support d’enduit direct”. En fait, c’est juste comme avec la brique (Monomur) le parpaing bien posé et même le mur en béton banché, ou terre. A part la pierre (qui ne se pratique plus) je ne vois pas quel matériau de gros oeuvre a besoin qu’on lui rajoute une interface avant enduit (ce que l’on appelait un dégrossissage). En revanche, il me semble bien que c”est enduire sur paille qui demande le plus de dextérité. Quelques arguments costauds, indiscutables, convainquent plus facilement seuls que noyés dans une flopée d’arguments sans charpente.
Peut-être éviter des commentaires du type “c’est un peu un avantage qui est énorme” (1’41”)
Bon, je ne dis rien sur le fait qu’il n’y a pas encore beaucoup de cas d’utilisation de la paille en isolation extérieure en France et dans le monde.
Ce qui est embêtant c’est qu’avec des discours insuffisamment travaillés, le plafond de verre au dessus des idées écolos reste relativement bas.
En toute amitié.
JB
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André PACCOUD
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