Quels sont les projets dont Villages vivants a permis l’installation, entre quatre murs solides ?
Parmi les premiers projets soutenus par Villages vivants, celui de la Folle Aventure, en 2019 : à Trévoux, dans l’Ain, un collectif d’habitants a décidé de créer une librairie en coopérative suite à la fermeture de la librairie historique du bourg. Villages vivants est intervenu financièrement pour que la Scic, qui n’avait pas le capital pour acheter le local, puisse en être locataire. La Folle Aventure compte aujourd’hui un salarié et de nombreux lecteurs-bénévoles.
Dans l’Ain également, à Meximieux, des habitants ont créé une association pour, tout simplement, animer un espace convivial où les gens se rencontrent et échangent idées, savoir-faire, matériels, et passent du bon temps autour d’animations à prix libre. Ne trouvant que des locations à court terme, et étant dans l’impossibilité de contracter un prêt bancaire pour acquérir un lieu, l’association, qui compte 130 adhérents et 30 bénévoles actifs, a fait appel à Villages vivants qui a pu acheter un local adapté.
Plus au sud, dans le Vercors, l’Hôtel du col de la machine était tenu par la même famille depuis six générations. Reprendre une telle affaire à 800 000 euros, à l’époque d’AirBnB, pour tenter de proposer du « slow tourisme », c’est génial, mais c’est risqué. Les quatre associés réunis en Scop ont pu quand même se lancer dans l’aventure sans être surendettés. Non loin de là, dans le Royans, Rami et Sylvain avaient lancé leur activité de micro-brasserie. Le local qu’ils louaient pour le brassage aurait été aussi idéal pour créer un lieu convivial dans cette commune de 1 500 habitants, et proposer bières, plats et animations culturelles. Quand le propriétaire a voulu vendre, les deux associés (en Scop) n’avaient pas les moyens de prendre un tel risque. Ils ont fait appel à Villages vivants, qui s’est porté acquéreur. Désormais, la brasserie La machine propose des animations culinaires et culturelles.
Les acquisitions immobilières de Villages vivants ont aussi facilité la tâche à l’auberge de Boffres en Ardèche et à la recyclerie Le Pétassou dans les Cévennes, à l’épicerie Tournée générale de Fontannes (Haute-Loire, 900 habitants), à un espace associatif qui promeut les solutions d’écomobilité à Crest (Drôme), à l’accorderie du Pays diois, 800 membres… Villages vivants a pour l’heure acheté 14 locaux pour 14 projets différents, tous dans le grand quart Sud-Est. La coopérative d’intérêt collectif vise un développement national dans les années à venir, et un rythme de 10 projets supplémentaires soutenus chaque année.
FG