Les copains du Mouais, journal anarchiste et dubitatif niçois, nous l’avaient promis : « Santa Capelina, c’est ce qu’on fait de mieux à Nice. C’est le meilleur jour de l’année!» Le 1er mai, après la manif’ syndicale, on a donc rejoint la place Rauba Capèu (vole le chapeau – à cause du mistral), munis d’un couvre-chef maison. Pour respecter pleinement cette tradition, inventée de toutes pièces dans les années 90, on aurait dû apporter aussi un poisson, mais on n’en avait pas. Tant pis : la soupe cuisait déjà. Les gens aussi, à petit feu, ravis du soleil : les années d’avant, la fête s’était déroulée sous la pluie.
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